vendredi 17 février 2012

Resto-Café Au Port de la Goulette

Pour mes Amis qui n'habitent pas en Tunisie, et qui ont envie de goûter un peu à la gastronomie et aux saveurs d'ici, je vous conseille vivement d'aller au Resto-Café Au port de la Goulette, situé à Québec.

Les propriétaires sont Maryse Gauthier et Kais Darragi.  Ce sont des Amis qui vous accueilleront comme si vous étiez chez eux!

Ainsi donc, voici la critique gastronomique parue dans le journal Le Devoir.

Leur Site Internet

Bon Appétit!

mardi 14 février 2012

Joyeuse Saint-Valentin



Oui c'est la Fête de l'Amour.

L'Amour qui existe entre deux Amoureux.
L'Amour qui existe entre les Enfants et les Parents.
L'Amour qui existe entre des Ami(e)s.
L'Amour qui existe entre des Amants.
L'Amour qu'on éprouve pour un Animal de Compagnie.
L'Amour qu'on éprouve pour un Idole.

En fait, ce qui est le plus important c'est de d'éprouver de l'Amour, peut-importe la forme qu'il prendra,  pour ne pas que notre coeur se dessèche et devienne dur...

Restez jeunes, aimez!



mardi 7 février 2012

La langue Arabe

Comme la langue Arabe n'est pas facile!  Difficile à comprendre et je crois encore plus difficile à parler.  J'aurais presque envie de dire, selon l'expression connue, c'est comme du Chinois! ;-)

Lorsque nous sommes arrivés il y a un peu plus de 13 mois, mes enfants (maintenant presque 6 ans et presque 4 ans) ne parlaient pas Tunisien.  Même chose pour moi... bon je comprenais très peu et connaissais quelques mots mais sans plus...

Fiston a vécu une adaptation très difficile en partie due au système scolaire qui n'est pas le même qu'au Québec mais aussi et surtout à cause de la langue.

Fillette, étant âgée uniquement de 2.5 ans, s'est adaptée beaucoup plus facilement.

Étant scolarisés dans des écoles et jardins d'enfants sous le système Français, j'aurais cru cette adaptation linguistique plus facile mais je m'étais trompée.  Les autres enfants dans les classes sont en majorité Tunisiens ainsi que la plupart des maîtresses ainsi la principale langue parlée en dehors des heures de cours est l'arabe.

Mais depuis quelques semaines, j'ai remarqué que les petits parlent avec leurs tantes et cousines en arabe.  Ils le faisaient beaucoup plus lorsqu'ils savaient que je ne les regardais pas.  Maintenant, ils sont aussi à l'aise en Arabe qu'en Français!  Ça me fait tout drôle de les entendre prononcer des sons qui viennent du plus profond de leurs petites gorges :-)

Comme je suis fière d'eux!  Par contre maintenant je dois m'y mettre assidûment car je veux être en mesure de comprendre leurs conversations pour déjouer leurs complots ;-) LOL

dimanche 5 février 2012

Mode d'emploi pour les piétons : Comment traverser la rue et rester en vie

Ceci est un billet d'humour.  Ne surtout pas prendre mes conseils au sérieux ;-)

Lorsque je suis arrivée ici en Tunisie, j'attendais bien gentiment et surtout patiemment le "bon" moment pour traverser la rue.

En fait, au début j'ai cherché les passages piétonniers.  Ils sont rares et complètement ignorés lorsque présents.

Le "bon" moment pour franchir ces rues ou avenues n'arrivent jamais.  La circulation est dense.  Les piétons n'ont pour ainsi dire jamais la priorité.

Donc en tant que nouvelle expatriée, j'ai voulu appliqué le même fonctionnement que j'avais au Québec.  Impossible.  Je crois que je serais probablement encore en train d'attendre le moment propice et peu dangereux pour franchir les deux ou quatre voix.  Pour me mettre dans le bain et "m'apprendre", on m'a souvent agrippé le bras pour me faire traverser les rue aux pas de semi course ;-)

Ainsi donc voici mes conseils:

  1. Attendre à la dernière minute avant de traverser
  2. Jetez vous devant la voiture en prenant soin de laisser quelques mètres de distance entre vous et elle.
  3. L'idéal, choisi une auto école devant laquelle traverser
  4. Ne pas oublier de jeter un regard meurtrier à l'automobiliste comme si c'est lui qui est en tord et non vous!
  5. Ne surtout pas traverser la rue en courant, prenez bien votre temps.
  6. Ne jamais remercier l'automobiliste qui vous a (bien malgré lui) laissé passé d'un sourire, d'un hochement de tête ou encore d'un léger signe de la main
Bon je crois que je n'ai rien oublié.  Si vous avez parfaitement saisi toutes ces notions et bien vous êtes maintenant prêts à faire une test d'essai et Incha'Allah tout ira bien  ;-)

jeudi 2 février 2012

L'Assidat Zgougou


L'assidat zgougou est un dessert tunisien souvent préparé à l'occasion du Mouled...




Il s'agit d'une crème faite à partir de graines de pin d'Alep (à ne pas confondre avec les pignons de pin parasol et de pin d'Armand). Ces graines sont nettoyées puis broyées avec de l'eau et passées au tamis très fin. Le jus ainsi obtenu est mélangé avec de la farine de blé (et/ou de l'amidon, selon les recettes) en y ajoutant parfois du lait concentré, puis cuit à feu doux tout en remuant. Du sucre en poudre est ajouté au fur et à mesure que le mélange s'épaissit, donnant ainsi une crème de couleur brune grisâtre au goût de résine.

Cette crème est versée à chaud dans des bols et recouverte de crème dessert (à base de lait, de farine, de sucre et d'un peu d'essence de fleur d'oranger) puis décorée d'amandes entières ou pilées, de petits bonbons ou de pignons.

Dans la tradition, les Tunisiens s'échangent des bols d'assidat entre voisins et membres de la famille, rendant ainsi la décoration des bols d'assidat aussi importante que le goût de la recette. Beaucoup utilisent toutes sortes de fruits sec pour varier les formes décoratives et leurs couleurs (pistaches, noix, noisettes, etc.)

Ingrédients :

Pour la crème d'Assida :

- 1 kg de zgougou (graines de pin d'alep) pré-lavés, nettoyés et moulus
- 1 boite de lait concentré
- 700 g de farine
- 400 g de sucre
- 1.8 l d'eau
- eau de rose

Pour la crème pâtissière :

- 1 l de lait
- 150 g de sucre
- 1 sachet de sucre vanillé
- 4 jaunes d'oeufs
- eau de rose

Pour la décoration :

Fruits secs grillés

Préparation :

- Trier les pignons de pin avec soin pour enlever tous les cailloux, herbes… il vous faudra de la patience et de bons yeux
- Mettre les pignons dans une grande passoire et les laver à grande eau avec soin pour éliminer encore les éventuelles dernières saletés
- Broyer les pignons bien propres à l’aide d’un hachoir
- Malaxer la pâte noire dans 2 litres d’eau
- Passer à nouveau le mélange dans un autre tamis très fin. Appuyer fort sur la pâte pour faire passer le maximum de jus.

Il ne doit rester qu’une pâte desséchée que vous pourrez jeter.

- Là, le plus dur est déjà fait !
- Bien mélanger la farine tamisée avec le liquide noir que vous avez récupéré.
- A feu doux continuer à bien mélanger pour éviter la formation de grumeaux
- On y est presque… là, il vous faudra encore de la patience !
- Tourner sans cesse le mélange sur le feu avec votre cuillère en bois. La Assida va épaissir petit à petit.
- Dès que vous sentez votre Assida épaissir, vous pouvez ajouter le sucre tout en continuant à remuer pour que votre crème reste toujours homogène.
- Une fois la crème change de couleur et devienne vraiment plus ferme et que vous voyez des petites bulles qui se forment sur la surface ajouter le lait concentré.
- Bien mélanger. Versez ensuite l'eau de fleur dans la boite du lait concentré et mélanger, 15 min après ajouter à la crème l'eau de fleur. Remuer encore durant 10 min ensuite arrêter la cuisson. (Il faut s'assurer des petites bulles se forment sur la surface de la crème avant d'arrêter la cuisson)
- Versez dans les bols préparés préalablement, ne pas trop dépasser la moitié du bol, la deuxième moitié vous servira pour la crème pâtissière et la décoration.

Pour la crème pâtissière : faire bouillir le lait. Dans un saladier, mélanger 4 jaunes d'oeufs avec le sucre puis incorporer l'amidon et mélanger à nouveau.

Ajouter ce mélange au lait (sur feu doux) tout en remuant puis ajouter enfin l'eau de rose.

Napper l'assida avec la crème pâtissière et laisser refroidir. Et décorez.

Pour la décoration tout est possible (pistaches, noisettes ou pignons grillés râpés ou entiers, cerneaux de noix, dragées…).